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CYCLISME : GLENN MORVAN MOULENGUI DÉSEMPARÉ, SE TOURNE VERS OLIGUI

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De retour au bercail alors qu’il suivait un stage, le cyclisme gabonais Glenn Morvan Moulengui sollicite l’aide du président de la transition.

Confronté à une affaire de visa et de non versement de ses frais de stage au centre de perfectionnement de Total Energies en France où il est arrivé depuis le 24 octobre 2023, le cyclisme gabonais titulaire d’une bourse de sportif de haut niveau, Glen Moulengui a été obligé de revenir au pays alors qu’il avait déjà été intégré dans le groupe professionnel de perfectionnement avec l’équipe pour un stage en Espagne entre janvier et février 2024.

Un retour dû en grande partie à une dette et au mutisme du ministère

L’Etat gabonais ne doit pas seulement à SUCAF, du côté du centre devant accueillir le cyclisme gabonais, le pays du vert, jaune et bleu a également une dette à hauteur de 15 millions de FCFA. Glenn Moulengui de son coté se demande ce qui se passe au ministère des Sports.

 « J’ai écrit au ministère il y’à bientôt deux mois et je n’ai toujours pas de réponse. Coté fédération, rien ne bouge, elle reste muette. En principe je devrais repartir le 20 mai 2024, regagner le camp d’entrainement, afin de participer à une série de course en Europe ».

Après toutes ses difficultés, qui pour lui, n’ont toujours pas trouvé de solutions, le cycliste a été obligé de se recroqueviller vers le Président de la République afin que son cas soit pris en charge en toute rapidité.

 

Qui est Glenn Morvan Moulengui

En 2014, le sportif de haut niveau remporte les deux titres juniors aux championnats du Gabon, tout en ayant terminé deuxième de la course en ligne et du contre-la-montre chez les élites. En 2015, il devient champion du Gabon du contre-la-montre chez les élites. Il conserve ensuite ce titre en 2016. La même année, il termine quarante-sixième et meilleur coureur gabonais de la Tropicale Amissa Bongo. Il s'impose également sur une étape du Tour de l'Est International en Côte d’Ivoire. En janvier 2017, il refuse de prendre le départ de la Tropicale Amissa Bongo, tout comme l'ensemble de la délégation gabonaise, pour protester contre le manque de moyens et le non-paiement des primes. Après ce boycott, il est suspendu à vie par le Ministère des Sports gabonais, tout comme l'ensemble de ses coéquipiers. Cette exclusion définitive est finalement allégée à deux ans avec sursis au mois de juillet. Lors de la 16e édition de la tropicale Amissa- Bongo, il avait décroché le maillot de la combativité et une 12e place, à l’issue de la 6e étape disputée à Port- Gentil.Maintenant les oreilles du cyclisme gabonais sont à l'écoute du président de la transition.

Par Jeromiale ANGUE

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